“L’an dernier, j’ai obtenu que soit actée l’expulsion des étrangers coupables de violences sexuelles et sexistes. C’est du bon sens : si la maison de votre voisin s’effondre, vous l’accueillez. Mais s’il se met à tabasser votre sœur, vous le virez !” a déclaré hier Marlène Schiappa dans une interview accordée au JDD.
Lors du récent remaniement ministériel, Marlène Schiappa a quitté son poste au Secrétariat d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes pour devenir ministre déléguée chargée de la citoyenneté. Dans son interview, elle annonce des “opérations de reconquête républicaine” et sa ferme intention de défendre la laïcité.
Si nous ne pouvons qu’approuver ce message, le doute est permis quant aux résultats et aux moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Le gouvernement reste en effet très flou sur les méthodes et les chiffres en matière d’expulsion d’étrangers auteurs de violences faites aux femmes. Quand le gouvernement aura-t-il le courage d’ouvrir le dossier démographique ? Une récente étude France Stratégie a révélé que dans un nombre important de quartiers et agglomérations, la proportion d’extra-européens dépasse les 50%. En Seine-Saint-Denis, on dépasse les 65%. Quel est le quotidien d’une jeune fille européenne quand la majorité des jeunes de son quartier sont musulmans ou issus de pays africains ultra-patriarcaux ? Peut-on encore parler de “communautarisme” quand la population en question est carrément majoritaire dans sa ville ? Que fait une femme quand la majorité de ses voisins est pour la charia ?