Marlène Schiappa a annoncé aujourd’hui que désormais, « les hommes condamnés pour violences sexuelles ou sexistes » seront expulsés. Elle a remercié sur Twitter le premier ministre Edouard Philippe d’avoir accepté sa proposition. La mesure est vitale pour les femmes, quand on sait que dans la ville de Paris, 52% des hommes mis en cause pour viol sont de nationalité étrangère. Même si des autochtones commettent des violences sexistes et sexuelles, force est donc de constater que les étrangers sont fortement sur-représentés dans ce type de violence : ils commettent la majorité des viols à Paris alors qu’ils sont une minorité.
Un ras-le-bol croissant des femmes occidentales face à la misogynie migrante
L’annonce de Marlène Schiappa intervient dans un contexte d’exaspération croissante des femmes occidentales face aux violences misogynes commises par des hommes migrants, que la gauche tente désespérément de leur présenter comme un « enrichissement« .
En juillet, la préfète d’Indre-et-Loire Corinne Orzechowski a publiquement envoyé paître la Cimade, association chrétienne qui s’opposait à l’expulsion d’un demandeur d’asile centrafricain. « Demande d’asile hors délai d’un détenu sortant de prison avec un lourd passé judiciaire dont des violences aux femmes. Sans états d’âmes » avait-elle écrit sur son compte Twitter.
En août, la célèbre vidéoblogueuse féministe de gauche Antastesia a posté une vidéo intitulée « Ras le bol : mettons quelques choses au clair » dans laquelle elle disait ne plus supporter les injonctions à ne pas critiquer la dimension misogyne du voile islamique sous peine d’être accusée d’islamophobie.
Une caméra cachée réalisée par l’Association Ni Putes Ni Soumises a récemment fait état de la sur représentation des étrangers et migrants dans le phénomène du harcèlement de rue. Bien que l’association se soit défendue de tout amalgame, il n’en reste pas moins que les images et enregistrements parlent d’eux-mêmes.
En Allemagne, les féministes du magazine Emma (le plus ancien grand magazine féministe du pays) ont exprimé leur ras-le-bol face à la multiplication des attaques de femmes par des migrants issus de pays musulmans misogynes dans les piscines publiques d’Allemagne.
Une mesure qui va dans le bon sens mais qui reste insuffisante
La mesure annoncée par Marlène Schiappa va clairement dans le bon sens. Si elle est correctement appliquée, elle entraînerait une diminution de moitié du nombre de violeurs à Paris, ce qui permettrait d’allouer davantage de moyens pour soutenir les victimes de violences. Encore faut-il que la loi soit réellement appliquée, ce qui s’annonce difficile compte tenu de l’intense lobbying juridique réalisé par les associations de défense des migrants pour empêcher l’expulsion des étrangers violeurs, harceleurs et agresseurs de femmes, comme le montre une récente affaire.
Les associations de défense des migrants font bien peu de cas des violences faites aux femmes par des hommes issus de cultures violemment misogynes. En mai 2017, des militants d’associations de défense des migrants avaient fait irruption dans une manifestation contre le harcèlement de rue dans le quartier parisien de La Chapelle-Pajol pour traiter les manifestantes de racistes.
En 2015, le collectif La Chapelle de défense des migrants avaient envoyé 150 migrants afghans, tous des hommes, envahir par la force les locaux de l’association féministe Ni Putes Ni Soumises. « La confrontation violente a été évitée de justesse« , relatait Libération. Face à la détermination de ces 150 hommes, les féministes n’ont pas vraiment eu d’autre choix que de les laisser squatter la nuit et de se plier à l’obligation de ne pas faire d’amalgames entre les violences misogynes en Afghanistan et les Afghans qui ont envahi leur local.
Soyons ambitieuses !
Outre le travail de sape des droits des femmes par les associations pro-migrants, un autre élément risque d’attenuer les effets bénéfiques du projet de Marlène Schiappa : la quantité importante d’hommes issus de cultures misogynes qui commettent des violences sexistes mais qui sont pour le moment non-expulsable parce qu’ils possèdent la nationalité française. La déchéance de nationalité pour les binationaux auteurs de violences misogynes ou sexuelles ou plus largement d’actes criminels permettrait de diminuer le nombre de violences contre les femmes dans notre pays.
Une autre mesure intéressante serait de créer une agence d’aide au retour pour les hommes de nationalité française originaires de pays misogynes et qui présentent des difficultés à accepter les droits des femmes en France. La présence massive de ces hommes, qui se sont accumulés au fil des vagues migratoires, joue un rôle important dans le harcèlement de rue massif des femmes en France.
Certains de ces hommes, comme par exemple Eljay Rachid, imam à Brest, estiment qu’une femme non-voilée est « sans honneur » et qu’elle mérite le viol. D’autres, hommes et femmes, se plaignent que la burqa soit interdite en France et s’estiment de ce fait victimes d’islamophobie. Puisque voir les cheveux des françaises les fait tant souffrir, puisque les libertés des femmes françaises leur semblent une violence islamophobe insupportable, aidons ces misogynes à retrouver leur terre islamique d’origine, quitte même à mettre en place des incitations financières pour leur déménagement. La liberté des femmes dans notre pays n’a pas de prix.